SUD Etudiant Toulouse

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Mardi 29 janvier 2013

Reconstruction de l'UTM : toujours moins d’organisation, pour toujours plus de problèmes !

Dans le cadre de la recons­truc­tion du cam­pus de l’uni­ver­sité du Mirail qui pren­dra fin en 2017, plu­sieurs bâti­ments de l’Uni­ver­sité vont être démo­lis et de nom­breux dépar­te­ments et quel­ques UFR vont devoir démé­na­ger dans d’autres locaux.
Dans l’empres­se­ment de com­men­cer les tra­vaux, il sem­ble­rait que notre chère direc­tion n’ait pas vrai­ment pris la mesure des effec­tifs que peu­vent repré­sen­ter des UFR telle que Scien­ces, Espa­ces et Socié­tés (SES) par exem­ple.

Cette même UFR SES devrait être fer­mée, avant désa­mian­tage des sols et des pla­fonds (ras­su­rant !) avant mi-février. Au total, ce sont envi­ron 2000 étu­diant-e-s plus les nom­breux/euses per­son­nel-le-s péda­go­gi­ques et admi­nis­tra­tifs/ives qui devront être relogé-e-s suite à la des­truc­tion des bâti­ments 14 et 20 ainsi qu’une par­tie du bâti­ment 13. L’admi­nis­tra­tion n’a cepen­dant pour l’ins­tant pas d’idée claire quant à l’orga­ni­sa­tion des futu­res sal­les qui pour­ront accueillir les nom­breux cours deve­nus sans domi­cile fixe.

Plu­sieurs hypo­thè­ses plus abra­ca­da­bran­tes­ques les unes que les autres ont été envi­sa­gées par la direc­tion : la cons­truc­tion de 38 sal­les de cours dans l’ancien res­tau­rant uni­ver­si­taire (ce qui ne serait tou­jours pas suf­fi­sant même si elles arri­vaient avant l’été !), ou encore le démé­na­ge­ment de plu­sieurs cours ou même de filiè­res sur d’autres cam­pus (IUT de Bla­gnac notam­ment).
Si la situa­tion actuelle devait ne pas con­naî­tre de débou­chés accep­ta­bles, des main­te­nant et encore plus à par­tir du mois de mars, ce sont les étu­diant-e-s qui devraient le plus pâtir de la situa­tion. L’ensem­ble des usa­ger-e-s de l’UFR est aujourd’hui dans l’attente.
Si habi­tuel­le­ment à cette période de l’année, l’emploi du temps des sal­les est déjà figé de lon­gue date, aujourd’hui cer­tain-e-s ensei­gnant-e-s s’inquiè­tent de ne tou­jours pas savoir où ils/elles don­ne­ront leurs cours. Les con­sé­quen­ces seront mul­ti­ples pour les étu­diant-e-s : fort taux d’absen­téisme faute de pou­voir trou­ver les sal­les, d’autant plus pour les étu­diant-e-s sala­rié-e-s qui galè­rent déjà à com­bi­ner étu­des et tra­vail, aug­men­ta­tion des taux d’échec aux exa­mens. Cet absen­téisme subi va for­cé­ment entraî­ner une sup­pres­sion et une demande de rem­bour­se­ment des bour­ses ver­sées par le CROUS pour les étu­diant-e-s bour­sier-e-s (poli­ti­que que le CROUS a déjà mis en place depuis l’année der­nière).

Nous dénon­çons la poli­ti­que actuelle de la direc­tion de l’Uni­ver­sité du Mirail, qui n’hésite pas à fra­gi­li­ser nos con­di­tions d’étude et de tra­vail (déjà bien affai­blies par les pré­cé­den­tes réfor­mes gou­ver­ne­men­ta­les) pour satis­faire ses objec­tifs de ren­ta­bi­lité liés à la recons­truc­tion du cam­pus du Mirail. Ceci est d’autant plus navrant que la direc­tion et son VP patri­moine con­nais­saient depuis long­temps les délais impo­sés par le grou­pe­ment privé dans cette phase de démo­li­tion. Ils ont attendu le der­nier moment (décem­bre 2012) pour enga­ger les dis­cus­sions avec les usa­gers. C’est faire preuve d’une légè­reté cou­pa­ble.

Les étu­diant-e-s et per­son­nel-le-s ne doi­vent pas faire les frais d’une ges­tion finan­cière à court terme de diri­geant-e-s peu sou­cieux/ses de nos con­di­tions d’étude et de tra­vail. Nous appe­lons donc tou-te-s les ensei­gnant-e-s, les per­son­nel-le-s admi­nis­tra­tifs/ves et péda­go­gi­ques ainsi que tou-te-s les étu­diant-e-s à se mobi­li­ser dès aujourd’hui pour exi­ger une meilleure orga­ni­sa­tion du dis­po­si­tif péda­go­gi­que.

Signa­tai­res : Sud Étu­diant(e)s Mirail ; Sud Édu­ca­tion UTM ; FERC-Sup CGT UTM


Vendredi 26 octobre 2012

Plus de moyens, plus de personnels, moins de mépris, pour de meilleures conditions d'étude !

Comu­ni­qué de presse de SUD Étu­diant Mirail, le 26 octo­bre 2012

     L’année sco­laire 2012-2013 s’annonce dif­fi­cile pour de nom­breux/euses étu­diant-e-s. L’ins­crip­tion à l’Uni­ver­sité n’est déjà pas une chose facile (mul­ti­tude de démar­ches selon les filiè­res, les for­ma­tions, l’âge, la natio­na­lité…), et les délais sont courts. Cette année, une semaine d’ins­crip­tion a été sup­pri­mée par rap­port aux années pré­cé­den­tes et beau­coup d’étu­diant-e-s se sont retrouvé-e-s blo­qué-e-s et dans l’impos­si­bi­lité de télé­char­ger leur dos­sier d’ins­crip­tion. Dans ce genre de situa­tion, cha­que UFR devrait être en capa­cité de pren­dre les mesu­res néces­sai­res pour per­met­tre à un maxi­mum d’étu­diant-e-s de pou­voir s’ins­crire. Ce n’est pour­tant pas le cas en Psy­cho­lo­gie et en Lan­gues. Un jour de retard dans votre ins­crip­tion ? Besoin de deman­der la déro­ga­tion qui pourra chan­ger le cours de votre année/vie ? N’y comp­tez pas. Que des étu­diant-e-s étran­ger-e-s soient menacé-e-s d’expul­sion à cause de ce retard, que des étu­diant-e-s pré­cai­res aient passé leur été à cher­cher un loge­ment sur Tou­louse (sou­vent dans le parc loca­tif privé), loge­ment qu’ils/elles ne peu­vent aban­don­ner main­te­nant, ça leur est égal, l’UFR se can­ton­nant au règle­ment et mépri­sant les étu­diant-e-s.

     SUD Etu­diant dénonce ce genre de métho­des et ce mépris des étu­diant-e-s et de leur con­di­tions de vie. 

     En outre, plus d’une cen­taine d’étu­diant-e-s étran­ger-e-s se voient refu­ser l’ins­crip­tion au DEFLE (Dépar­te­ment d’Ensei­gne­ment du Fran­çais Lan­gue Etran­gère), à cause d’un man­que de place dans les cours… et donc de moyens. Ces mêmes étu­diant-e-s se retrou­vent donc sans ins­crip­tion à la fac (le DEFLE étant pour eux/elles un préa­la­ble à toute autre ins­crip­tion) et par la même occa­sion menacé-e-s d’expul­sion du ter­ri­toire.

     Le man­que de moyens alloués au dépar­te­ment du DEFLE ne doit pas être une entrave aux étu­des de tout-e un-e cha­cun-e.

     Enfin, depuis la mise en place de l’obli­ga­tion de vali­der un niveau de lan­gue, cer­tains cours (notam­ment en Anglais et Espa­gnol) se retrou­vent sur­char­gés, des étu­diant-e-s se voyant refu­ser l’accès à leur salle étant donné le nom­bre trop impor­tant d’étu­diant-e-s déjà pré­sent-e-s (cer­tai­nes sal­les pou­vant regrou­per plus de 60 étu­diant-e-s!).

     Les étu­diant-e-s doi­vent pou­voir étu­dier dans des con­di­tions décen­tes.

Mardi 9 octobre 2012

Rassemblement pour Andrés 13 Octobre 14h Capitole

Jeudi 12 juillet 2012

Le CROUS demande le remboursement des bourses pour certain-e-s étudiant-e-s !

En cette fin d’année sco­laire 2011/2012, le CROUS demande aux étu­diant-e-s bour­sier-e-s pré­sen­tant des absen­ces non jus­ti­fiées aux exa­mens, derem­bour­ser la tota­lité des bour­ses qui leur ont été ver­sées au cours de l’année 2011/2012 par le CROUS. Cette demande n’aurait pu avoir lieu sans l’aide de l’uni­ver­sité de Tou­louse II le Mirail qui a fait remon­ter au CROUS les absen­ces des-dit-e-s étu­diant-e-s. Au total, ce sont plus de 2000 étu­diant-e-s du Mirail qui sont con­cerné-e-s par ce rem­bour­se­ment, ces som­mes pou­vant aller jusqu’à plus de 4000 euros! Dans une situa­tion de crise éco­no­mi­que et sociale grave, où plus d’un-e étu­diant-e sur deux vis sous le seuil de pau­vreté, une telle demande ne peut qu’entrai­ner des con­sé­quen­ces dra­ma­ti­ques.

SUD Etu­diant Mirail dénonce ces pra­ti­ques et rap­pelle que la non-assi­duité aux cours et aux exa­mens est la con­sé­quence du sala­riat étu­diant, d’une uni­ver­sité où les cours sont de plus en plus vidés de leur con­tenu, et de la course à l’excel­lence qui désa­buse plus d’un-e étu­diant-e. Ce n’est pas aux étu­diant-e-s de payer et répa­rer les erreurs d’une poli­ti­que d’Édu­ca­tion qui pri­vi­lé­gie le pro­fit des Uni­ver­si­tés, sans tenir compte de la pré­ca­rité étu­diante qui aug­mente tou­jours plus.

Si vous avez le moin­dre pro­blème con­cer­nant les bour­ses ou autres, con­tac­tez-nous !

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